Si je jette un regard derrière mes presque 50 ans comme potier, une tendance claire se
fait jour : celle de laisser parler la terre et la chaleur et de favoriser leur expression
naturelle, d’abord en travaillant les formes pour les épurer et les adapter au type de
glaçure à venir, puis en donnant le maximum de place à la cuisson et au hasard qu’elle engendre. C’est ainsi qu’après avoir exploré les glaçures au sel, je me réjouis ou me désole maintenant devant la formation aléatoire et capricieuse des cristaux.
Un avant-goût de ce que vous découvrirez.
