Cailean Malina
- ab-lambert
- 23 mars
- 1 min de lecture
Ma pratique artistique est guidée par une quête de poésie visuelle et la création d’un vocabulaire visuel personnel. Mes sculptures en céramique transforment les éléments banals du quotidien—ombres, papiers pliés, objets usuels—en formes tangibles qui deviennent des éléments narratifs oscillant entre le conceptuel et le personnel.
Mon travail explore les intersections du temps, de la mémoire et de l’invisible, capturant ces thèmes dans des récits sculpturaux à travers la répétition de formes et de textures.
Dans cette série, j’explore les dualités de la présence et de l’absence en créant des espaces positifs et négatifs. Les vides sculptés et les découpes sont tout aussi essentiels que les formes pleines, générant des interactions dynamiques entre la lumière, l’ombre et les surfaces de l’argile.
Je puise mon inspiration dans la nature morte traditionnelle, que je déconstruis et reconstruis pour en faire quelque chose d’unique. À travers le médium de la céramique, j’explore la résolution de problèmes dans la composition, la couleur, la ligne, la lumière et l’espace, en intégrant textures et émaux pour amplifier le récit. Les formes des ombres projetées par des objets du quotidien inspirent souvent mes créations, révélant des intrigues cachées dans l’ordinaire.
Ce processus embrasse le banal et l’oublié, démontrant que même les aspects les plus insignifiants ou inesthétiques de la vie peuvent éveiller une créativité profonde. Pour moi, l’acte d’observer, de contempler et de modeler pendant la création est aussi significatif que l’œuvre finie elle-même.
Comentarios